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Restauration Métaphysique
Restauration Métaphysique
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25 janvier 2008

25. Réfutation du darwinisme (3)

3. Arguments mathématiques

L’insuffisance du temps astronomique. L'évolution s'inscrit dans l’univers dont le temps et l’espace sont bornés[1]. Le temps dont dispose l’évolution est, semble-t-il, trop court depuis l’origine de la Terre pour aboutir à la multitude des êtres vivants par le seul processus mutation au hasard-sélection. En moins d’un milliard d’années on doit passer d’un être unicellulaire à tous les autres êtres vivants sur Terre par un seul processus d’essais et d’erreurs.

Le hasard lui-même obéit à des lois qui déterminent ses limites, lesquelles permettent de calculer des probabilités et de prévoir des phénomènes. Georges Salet (1972) dans Hasard et certitude a montré que le darwinisme se heurte au seuil d’impossibilité de Borel, selon lequel un événement, n’ayant qu’une chance de se produire sur 10 exp 200, ne se produira jamais dans aucun endroit de l’univers[2]. La "loi unique du hasard" de Borel affirme en effet qu’"un évènement remarquable de probabilité suffisamment faible ne se produit jamais dans des limites d'espace et de temps données". On arrive alors à un "seuil d'impossibilité cosmique absolue" (on peut augmenter considérablement la durée et la taille de l'univers sans changer fondamentalement ce seuil). Georges Salet (1972) a estimé que  l'apparition d'un nouvel organe a une probabilité inférieure à ce seuil. « Même en mobilisant toute la matière des centaines de milliards de galaxies qui peuplent l’univers pour en faire des gènes et en réalisant, puis en détruisant ceux-ci à la cadence fantastique de 10 exp 14 fois à la seconde, il faudrait quelque 10 exp 500 années pour réaliser tous les états possibles d’un gène d’importance moyenne soit de 1000 paires de nucléotides. » Il conclut à l'impossibilité radicale d'une telle apparition. Lecomte de Noüy (1939) a calculé que, pour que le hasard ait eu le temps de former une seule macro-molécule dissymétrique, il lui aurait fallu disposer de 10 exp 243 milliards d’années[3].

Staune (2007) soutient également que l’exploration des diverses probabilités d’apparition des protéines fondamentales pour la vie demande plus de temps que celui de l’âge de la Terre : « Bien entendu, il existe de grandes incertitudes  concernant les valeurs qui entrent en jeu pour de tels calculs. Mais les ordres de grandeurs qui interviennent dans ces calculs montrent que le processus n’a pas pu se dérouler dans le temps imparti. [4]»

Le mécanisme darwinien est un mécanisme dit « d’essais et d’erreurs » qui suit un algorithme génétique. On modifie de nombreuses fois un état X par hasard. On regarde par rapport à un critère donné lesquels des mutants de l’état X+1 sont les plus performants et on les recombine ensemble. Et on recommence avec l’état X+2, X+3, etc.

Or l’évolution suit un algorithme de contrôle optimal non un algorithme génétique. Les algorithmes « darwiniens » sont incapables d’expliquer l’évolution. Perrier (2005) montre que la complexité au cours de l’évolution dépasse de loin ce que peut faire un algorithme génétique. La théorie mathématique montre que les niveaux d’ordre que peut atteindre un tel processus sont limités. Les travaux des mathématiciens comme Marcel Paul Schutzenberger et Pierre Perrier (2005) semble montrer, comme Staune (2007, p.331) le rappelle, que : « L’évolution semble suivre un algorithme de contrôle optimal, c’est à dire un algorithme allant vers un but qui est intégré au processus ou un algorithme qui « connaît » le paysage dans lequel il évolue [5]». Aveu inconscient, l’ultradarwinien Richard Dawkins (1989), dans L’horloger aveugle, a utilisé pour simuler un processus d’évolution darwinienne de formes complexes (dans son exemple, une phrase de Shakespeare), non un algorithme génétique, mais un algorithme de contrôle optimal, c’est à dire un programme qui dès le début connaît le but recherché.

[1] L’univers aurait maximum quelques dizaines de milliards d'années et serait spatialement majoré par le rayon d'une sphère de volume 10 puissance 82 cm3.

[2] Sachant qu’on estime que l’univers ne comptent que 10 exp 70 particules.

[3] Voir notamment Daniel Raffard de Brienne (1998), Pour en finir avec l’évolution, Perrin & Perrin.

[4] Staune (2007, p.313). Le mathématicien Kurt Godel pensait également que le darwinisme serait réfuté un jour par un théorème de mathématiques montrant qu’il n’y a pas assez de temps depuis l’origine de la Terre pour aboutir à l’homme par une sélection des résultats d’un processus d’essais et d’erreurs. Cf. Hao Wang (1990), Kurt Godel, Armand Colin, p.197.

[5] Pierre Perrier (2005) « Que nous apprend l’analyse mathématique de la micro et de la macroévolution ? » in L’evoluzione :crovecia di scienza, filosofia e teologia, P. Rafael Pascual (dir.) Editions Studium, Rome, pp.149-197.


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