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Restauration Métaphysique
Restauration Métaphysique
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24 janvier 2008

23. Réfutation du darwinisme (1)

Le darwinisme est sans doute, avec le marxisme[1] et le freudisme[2], l'idéologie qui, au cours des deux derniers siècles, a été la plus nuisible à l’humanité, tant elle a porté gravement atteinte à l’homme[3] et permis l’avènement de systèmes politiques inhumains[4].

Darwinisme et métaphysique matérialiste

A l’instar du marxisme et du freudisme, le darwinisme représente une offensive matérialiste visant à déspiritualiser l’humanité, c’est à dire, à faire perdre à l’homme sa nature profondément spirituelle.

Derrière le darwinisme se cache une option métaphysique. Pour la paléontologue Anne Dambricourt Malassé (1996), la communauté évolutionniste darwinienne « s’inscrit dans une métaphysique, alors qu’elle prétendait développer une théorie scientifique ». Le darwinien Richard Lewontin (1997) a ainsi l’honnêteté d’admettre que son a priori idéologique l’emporte sur les données scientifiques objectives : « Nous avons un engagement préalable pour le matérialisme. Ce n’est pas que les méthodes ou les institutions scientifiques nous contraignent en aucune façon que ce soit d’accepter une explication d’ordre matériel du monde des phénomènes, mais au contraire notre adhésion préalable à la causalité matérielle qui nous force à créer une méthode d’investigation et une série de concepts qui produisent des explications matérielles, quand bien même celles-ci s’opposeraient à notre intuition ou laisseraient perplexes les non-initiés. Le matérialisme est, de plus, absolu, en ce que nous ne pouvons accepter la moindre présence divine. [5]»

Darwinisme et croyance religieuse

Le darwinisme est plus encore qu’une métaphysique : une croyance religieuse qui s’est érigée principalement en rejet du christianisme. Darwin écrivit ainsi en grande partie l’Origine des espèces car il ne pouvait imaginer un Dieu bon qui eût créé les cruautés affreuses de la nature. Il préféra voir la nature comme indifférente et sans compassion. Un ultradarwinien comme Dawkins (1997) se situe dans la même perspective : « l’Univers que nous observons a exactement les propriétés auxquelles on peut s’attendre s’il n’y a, à l’origine, ni plan, ni finalité, ni mal, ni bien, rien que l’indifférence aveugle et sans pitié. » Dawkins fait souvent référence à Dieu dans ses conférences pour en démontrer l’inexistence[6]. Le fameux néo-darwinien Mayr affirme que tous les darwiniens sont d’accord sur un point : « Rien n’était plus fondamental pour eux que de savoir si l’évolution était un phénomène naturel ou l’œuvre de la puissance divine. [7]»

Le darwinisme étant une croyance, il n’est pas étonnant d’observer un tel fanatisme chez ses fidèles et leur violence à dénoncer toute autre religion, et principalement le judéo-christianisme[8]. Chauvin (1997) pense ainsi que « la raison  profonde (du fanatisme des darwiniens) en est dans l’opposition du spiritualisme et du matérialisme. [9]» Pour illustrer jusqu’à quel point peut aller leur fanatisme, citons ce que le philosophe ultradarwinien Daniel Denett (2000) ose écrire : « Lorsque les savants sont confrontés avec ce qui apparaît comme une objection puissante contre l’hypothèse de la sélection naturelle, ils sont conduits à raisonner ainsi : je ne peux pas encore imaginer comment on peut réfuter cette objection ou résoudre cette difficulté, mais puisque je ne peux imaginer comment il pourrait y avoir une autre cause de ces effets que la sélection naturelle, je tiendrai pour acquis que l’objection est vide ; d’une manière ou d’une autre, la sélection naturelle doit suffire à expliquer ces effets. »

Or les darwiniens ont réussi à faire accroire que tout non-darwinien n’est pas scientifique ou ne raisonne pas comme un scientifique. En assimilant tous les non-darwiniens à des créationnistes rivés à une lecture littérale de la Bible, il leur est alors facile d’invoquer l’argument d’autorité : remettre en cause l’évolution, c’est se mettre hors science ; et le darwinisme est un dogme sacré. Tout autre théorie est une hérésie scientifique et toute personne reconnaissant croire en Dieu est disqualifiée[10].

Le darwinisme semble aujourd’hui un frein à la recherche scientifique car il empêche d’examiner de nouvelles pistes de recherche. Il est par conséquent nécessaire de montrer qu’il constitue une des erreurs intellectuelles les plus grossières du monde moderne.

Notre réfutation se situera au niveau philosophique mais il existe de multiples manières de réfuter le darwinisme : notamment par la paléontologie, la biologie moléculaire, la génétique, les mathématiques, la logique, l’épistémologie, ou l’informatique. Nombre d’auteurs ont déjà effectué ce travail. Parmi les plus célèbres, citons Denton (1985), Goodwin (1996), Johnson (1996), Chauvin (1997), Dambricourt-Malassé (2000), ou Grassé (1973). Avant d’aborder les objections proprement philosophiques, nous offrons une modeste synthèse de leurs travaux.

Quand on voit la foultitude d’objections s’accumuler, on se demande pourquoi il est encore besoin de débattre du darwinisme.

Evolution et darwinisme

Qu’est-ce que l’évolution ? L’ascendance commune des êtres vivants

L’évolution est l’hypothèse selon laquelle tous les êtres vivant ont un ancêtre commun. L’évolution ne signifie rien d’autre que « tous les organismes sont unis par des liens de la descendance. [11] » Les êtres vivants actuels et passés sont unis les uns aux autres au sein d’un immense arbre généalogique. Ils ont tous été engendrés les uns à partir des autres par voie de reproduction. Ils possèdent tous un même ancêtre initial dont ils sont tous les descendants directs. « Chaque individu biologique partage donc toujours au moins un ancêtre commun avec n’importe quel autre individu biologique, actuel ou passé. Ainsi chaque être humain a-t-il des ancêtres communs, plus ou moins éloignés selon les cas, avec n’importe quel animal ou végétal, par exemple  avec le sapin qui se trouve dans son jardin, le champignon qu’il cueille, son chat ou le dinosaure dont il contemple le squelette dans le musée.[12] »

L’ascendance commune des êtres vivants est au cœur du concept de l’évolution. Elle est partagée par tous les transformistes du 19ème siècle, dont Darwin et Spencer, ainsi que par tous les tenants de la théorie néo-darwinienne ou dite synthétique de l’évolution. Cette hypothèse est le fonds commun de toute pensée dite « évolutionniste ».

Premier corollaire, l’évolution implique une complexification du monde vivant. En effet, toutes les espèces proviennent d’espèces antérieures de plus en plus simples à mesure que l’on remonte l’arbre généalogique jusqu’aux premiers êtres vivants, des êtres unicellulaires.

Deuxième corollaire, on peut remonter le processus de l’évolution jusqu’à l’origine de la vie, une soupe primitive d’acides aminés, autrement dit, jusqu’à la matière inanimée.

Troisième corollaire, le terme « d’espèce » est conventionnel dans la mesure où les espèces ne possèdent pas d’essence ; en réalité, ils n’existent que des populations qui ont la capacité physiologique de se reproduire les unes avec les autres et qui vivent dans un même territoire.

Les microévolutions, c’est-à-dire, des évolutions morphologiques au sein d’une espèce, sont un fait ; elles sont observables à l’échelle humaine. Les macroévolutions, c’est-à-dire, des modifications morphologiques qui permettent le passage d’une espèce à une autre, ne sont pas en revanche de l’ordre des faits mais de l’ordre de l’hypothèse, de la spéculation. Elles n’ont jamais été observées, ne serait ce que par la longue durée nécessaire pour leur apparition.

Lorsque l’on emploie le terme d’évolution, on fait en fait référence à la macroévolution.

L’évolution est donc une hypothèse sur la nature du monde vivant et son origine ; elle affirme une filiation commune à tous les êtres vivants et leur caractère évolutif. Mais comme le souligne Gould (1991), « Cette définition ne dit rien au sujet du mécanisme du changement évolutif.[13] ».

Qu’est-ce que le darwinisme ? Une explication de l’évolution par la sélection naturelle

Des conceptions évolutionnistes de la nature étaient apparues dès l’Antiquité chez des penseurs matérialistes (Anaximandre de Milet, Thalès, Empédocle d’Agrigente, Héraclite, Démocrite, Epicure) qui cherchaient une cause matérielle à toute chose. Au 1er siècle avant JC, Lucrèce, disciple d’Epicure, expliqua dans La nature des choses, que le monde est l’œuvre de la nature ; les atomes se combinent au hasard pour former et la sélection naturelle fait le tri.

Mais les conceptions fixistes se sont imposées, notamment sous l’influence de Platon et d’Aristote, jusqu’au siècle des Lumières. A cette époque, l’évolutionnisme réapparut dans l’irréligion ambiante. Hume notamment reprit les thèses de Lucrèce. Buffon, les Geoffroy Saint-Hilaire, père et fils et Lamarck exposèrent des conceptions transformistes, sans toutefois remporter l’adhésion de la communauté des savants.

Il fallut attendre Darwin pour que la conception évolutionniste du monde vivant l’emporte sur la conception fixiste traditionnelle. Son explication de la transformation du monde vivant devint alors le paradigme de la biologie.

Le darwinisme constitue donc une thèse visant à expliquer l’hypothèse de l’évolution, ou plus précisément, de la macroévolution.

Cette thèse repose sur le couple mutation aléatoire-sélection naturelle : les êtres vivants subissent des mutations aléatoires qui sont sélectionnés car elles améliorent leur adaptation à leur environnement. En d’autres termes, les mutations fournissent le matériau de construction avec lequel la sélection naturelle se comporte en architecte ; et le résultat donne de splendides cathédrales vivantes. Les mutations offrent des bruits avec lesquels la sélection naturelle compose de la musique, et le résultat donne une symphonie harmonieuse.

La sélection naturelle est donc le moteur de l’évolution, le cœur du darwinisme. Darwin écrit : « (…) Je ne puis concevoir aucune limite à la somme des changements, ni à la beauté et à la complexité des adaptations de tous les êtres organisés (…) que peut, dans le cours successif des âges, réaliser le pouvoir sélectif de la nature.[14] » Stephen Jay Gould (1980) résume ainsi: “La variation fortuite est bien la matière première du changement, mais la sélection naturelle parvient à concevoir des organes efficaces en rejetant la plupart des variants tout en acceptant et en accumulant celles qui améliorent l’adaptation à l’environnement local. [15]»

Il convient donc de distinguer évolution et darwinisme.

Nous pensons que l’hypothèse de l’évolution telle que définie ci-dessus n’est pas recevable telle quelle. Il existe des discontinuités radicales (des sauts qualitatifs) dans l’histoire du monde vivant qui ne peuvent s’expliquer uniquement par des causes matérielles, tels que le passage de la matière inanimée à la matière organique, ou l’émergence de l’esprit à partir de la matière. La nature fait des sauts. Pour autant, cela n’exclut pas que le monde vivant connaissent des phénomènes macro évolutifs continus comme des macro-mutations.

En revanche, le darwinisme fournit une explication de l’évolution qui semble aujourd’hui irrémédiablement réfutée.

1.    Arguments paléontologiques 

Fidèle au réalisme philosophique, nous partirons d’abord de l’examen du réel et chercherons les faits susceptibles d’être recueillis pour valider ou invalider le darwinisme. En premier lieu, les fossiles.

Les chaînons intermédiaires, ou de liaison sont manquants.

Le darwinisme suppose des formes intermédiaires en immense quantité, conformément à l’hypothèse gradualiste qui veut que la sélection naturelle agissent par gradations imperceptibles. D’après Chauvin (1997), plus de 250,000 espèces de fossiles sont répertoriés et ces données paléontologiques ne permettent pas de soutenir le gradualisme. L’évolution semble s’effectuer par sauts. Darwin admettait que les faits connus parlaient clairement contre sa théorie mais il en reportait la responsabilité aux archives géologiques incomplètes[16]. Un siècle plus tard, le darwinien Stephen Jay Gould (1980) reconnaît le problème : « L’extrême rareté des formes fossiles transitoire reste le secret professionnel de la paléontologie. Les arbres généalogiques des lignées de l’évolution qui ornent nos manuels n’ont de données qu’aux extrémités et aux nœuds de leurs branches ; le reste est constitué de déductions, certes plausibles, mais aucun fossiles ne vient les confirmer. [17]»

Staune (2007, p.289) affirme ainsi : « Aujourd’hui, on sait, (…) que la structure des fossiles déjà trouvés s’opposent au gradualisme classique. Mais ce « secret professionnel» de la paléontologie n’a pas encore été largement diffusé auprès du grand public. » Il poursuit plus loin : « Quand informera t-on le public que, dans la plupart des cas, il n’est pas possible de savoir exactement qui est l’ancêtre de qui ?[18] »

Les darwiniens ont riposté de trois manières principales.

- Les darwiniens forts (Dawkins, Denett), à l’instar de Darwin, continuent de clamer que c’est l’incomplétude des archives fossiles  qui est responsable de l’absence de données paléontologiques. L’évolution suit un processus graduel. Cela s’appelle un déni de réalité et cette position semble difficilement tenable.

- Un courant darwinien s’est efforcé d’amender la théorie. La structure des fossiles s’oppose au gradualisme ; un darwinien éminent comme Gould (1980) le reconnaît  : « L’histoire de la plupart des espèces fossiles présente deux caractéristiques particulièrement incompatibles avec le gradualisme : La stabilité : la plupart des espèces ne présentent aucun changement directionnel pendant toute la durée  de leur présence sur terre. Les premiers fossiles que l’on possède ressemblent beaucoup aux derniers ; les changements morphologiques sont généralement  limités et sans direction. L’apparition soudaine : dans une zone donnée, une espèce n’apparaît  pas progressivement à la suite de la transformation régulière de ses ancêtres ; elle surgit d’un seul coup et complètement formée. [19]»

Partant de ce constat Gould et Eldredge (1972) ont développé la théorie des équilibres ponctués. L’évolution se produit de manière très rapide à l’échelle géologique et ne prend que quelques milliers d’années, voire quelques centaines d’années pour qu’une nouvelle espèce apparaisse et se répande ; ce qui expliquerait l’absence de fossiles. Dans cette perspective, l’évolution demeure graduelle à l’échelle humaine même si elle semble opérer des sauts à l’échelle géologique. Il ne s’agit donc pas d’une théorie reposant sur des macro-mutations.

- D’autres ont renoncé à bâtir des arbres généalogiques décrivant « qui descend de qui ». A défaut, ils cherchent à bâtir des « arbres de proximité » (le système des clades[20]) et à répondre à la question « qui est proche de qui », sans jamais identifier d’ancêtres communs. On démultiplie le nombre de cousins mais l’on ne trouve aucun grand-père.

Les preuves de la soupe prébiotique manquent

La paléontologie refuse également au darwinisme les preuves d’un passage du monde inerte au monde vivant. Denton (1992, p.269) résume le problème : « Si la thèse traditionnelle est vraie, il a dû exister, pendant plusieurs millions d’années, un riche mélange de composés organiques dans les océans anciens ; et une partie de ces éléments aurait été pris au piège dans les roches sédimentaires déposées au fond des mers de ces époques reculées. Cependant, des roches très anciennes ont été examinées au cours des deux dernières décennies et aucune ne porte la moindre trace de composés organiques formés de manière abiotique. » Pas de trace de l’existence d’une soupe prébiotique, c’est-à-dire, composée de tous les éléments nécessaires à la « construction » de la première cellule vivante. 

[1] Le marxisme apparaît à certains égards comme un enfant illégitime du darwinisme. Marx avait sollicité Darwin pour une préface de son Capital. La lutte des classes et la révolution remplace la sélection naturelle pour aboutir à une nouvelle espèce d’homme. Les régimes communistes enseignait l’évolutionnisme. Lyssenko soutint en 1948 devant l’académie Lénine, l’hérédité de l’acquis par le milieu extérieur (une forme de lamarckisme) et nia l’existence des gènes et le rôle des chromosomes dans l’hérédité.

[2] Freud était aussi un fervent darwinien. Il s’attribuait la même mission prophétique que Darwin contre l’orgueil égocentrique de l’homme.

[3] Le darwinisme lui-même apparaît à certains égards comme un enfant naturel du malthusianisme. Darwin, de son propre aveu, a trouvé ces principaux concepts chez Malthus (sélection artificielle, sélection naturelle, lutte pour l’existence). Dans son autobiographie, il écrit : « En octobre 1838, (…) je lus pour me distraire l’Essai sur le principe de population de Malthus. Or étant bien préparé pour apprécier la lutte pour l’existence partout présente par une longue pratique de l’observation des habitudes des animaux et des plantes, je fus soudain frappé par le fait que, dans de telles circonstances, les variations favorables tendraient à être préservées et les variations nuisibles à être détruites. Le résultat de cette sélection serait la formation de nouvelles espèces. J’avais donc là enfin une théorie sur laquelle travailler ; mais j’étais si soucieux d’éviter les préjugés que je ne me résolus pas à en rédiger la moindre ébauche avant un certain temps. » Cf. Darwin, F., ed., (1888)The Life and Letters of Charles Darwin, 3 vol. John Murray, London, vol I., p.83.

[4] Francis Galton, le fondateur de la science eugénique (la science de l’amélioration de la lignée) était à la fois disciple et cousin de Darwin. Les thèses darwiniennes influencèrent le racisme hitlérien. Il semble toutefois que Darwin est toujours désavoué une application sociologique de sa théorie.

[5] Richard Lewontin (1997), New York Review of books, 9 janvier. Cité par Jean Staune (2007, p.236).

[6] Richard Dawkins (1997) in Le fleuve de la vie, p.150.

[7] Cité par Chauvin (1997, p.310), op.cit.

[8] L’éminent biologiste Chauvin (1997) notamment soutient que le darwinisme est une croyance et constate « une dérive vers la secte. »

[9] Chauvin (1997), p.19.

[10] Staune (2007) relate qu’avant d’entamer une discussion sur l’évolution, Dawkins pose toujours en premier lieu la question « Croyez vous en Dieu ?», si l’interlocuteur répond par l’affirmative, Dawkins tourne les talons.

[11] Stephen Jay Gould (1991), La foire aux dinosaures, Seuil, p.390.

[12] Dominique Guillo (2007), Qu’est-ce que l’évolution ?, Ellipses, pp.57-58.

[13] Stephen Jay Gould (1991), op.cit., p.390.

[14] Cité par Denton (1992). Evolution, une théorie en crise, Champs Flammarion, p.16

[15] Gould S. J. (1980), Le pouce du panda, p.38.

[16] « Le nombre des variétés intermédiaires qui ont existé jadis sur la terre doit être vraiment énorme. Pourquoi donc chaque formation géologique et chaque couche ne sont elles point remplies de ces chaînons intermédiaires ? Sûrement la géologie ne nous révèle pas les chaînes organiques aussi finement graduées : et c’est peut être la plus grave objection qu’on peut faire à mes théories. Je crois que l’explication réside dans la grande imperfection de notre connaissance des fossiles. » Darwin, cité pat Chauvin (1997, p.211)

[17] Stephen Jay Gould (1980) Le pouce du panda, Grasset, p.175.

[18] Staune (2007, p.291).

[19] Stephen Jay Gould, (1980), op.cit. p.176

[20] Un clade est un rameau à deux branches reliant à un seul tronc deux espèces à qui, du fait de leur ressemblance, on suppose un ancêtre commun. Les clades s’emboîtent dans des clades plus vastes. Dans ce système, on peut associer dans un clade un fossile et une espèce actuelle sans tenir compte du temps


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